Je suis un peu en retard pour mon bilan de 2008. De toute façon, je ne saurais trop comment résumer cette dernière année. Je pourrais dire qu'elle a été belle, magnifique, même, mais difficile aussi. Pas difficile dans le sens où il me serait arrivé de dures épreuves. Non. Difficile dans le sens où j'ai connu plusieurs défis qui m'étaient jusqu'alors inconnus. Difficile dans le sens où j'ai dû travailler fort sur plusieurs aspects de ma vie pour garder ma santé mentale.
En janvier dernier, j'étais enceinte de 7 mois. J'étais immense et inconfortable. Je trouvais difficile de continuer mon train-train quotidien avec Tithom qui allait avoir 2 ans et qui bougeait sans arrêt. J'avais de la difficulté à me pencher, à dormir, à rester de bonne humeur.
Par contre, le 15 mars, j'ai connu un moment merveilleux, incomparable, même si en fait, c'était la deuxième fois que je vivais quelque chose de tel: la naissance de mon fils. Alors qu'avec Tithom, j'avais vécu la grossesse parfaite, Tilou m'a fait connaître l'accouchement parfait. Intense, souffrant par moments, mais tellement rapide et simple que je n'aurais pu demander mieux.
Puis ont suivi des semaines de pleurs, de remise en question de mes capacités parentales, de sentiment d'impuissance devant ce bébé qui pleurait tout. le. temps. Coliques, personnalité complètement différente de mon premier enfant, moins de disponibilité de ma part... J'ai trouvé ce début de vie de famille de 4 très difficile. Je ne m'attendais pas à ce que ce soit facile, pas du tout. Mais je ne m'imaginais pas que ce serait aussi épuisant. Je ne croyais pas que je me retrouvais aussi dépourvue que si c'était mon premier bébé.
Au-delà de la difficulté, de la fatigue, des remises en question et de l'absence totale de temps pour moi, je suis tombée en amour avec ce nouveau garçon dans ma vie. D'un coup, en une seule seconde, mon coeur avait doublé. Je suis retombée en amour avec mon plus vieux aussi, qui soudainement me semblait si grand, si mature, si loin du petit bébé que je tenais dans mes bras 2 ans plus tôt. Je suis tombée plus tranquillement en amour avec notre nouvelle dynamique familiale. Ça m'a pris un bon temps d'adaptation. J'ai dû replacer les morceaux de ma vie qui ne trouvaient plus leur place. J'ai dû en laisser tomber, changer la forme de certains. J'y suis arrivée et je peux dire aujourd'hui que j'aime la vie que nous menons. Elle n'est pas parfaite, mais elle est la nôtre et nous nous aimons. Je ne vois pas ce que nous pourrions demander de plus.
La dernière année a aussi marqué le début d'une nouvelle aventure côté travail. J'ai petit à petit laissé tomber mon ancien métier pour partir une nouvelle petite entreprise avec une chère amie de longue date. Depuis plusieurs mois, je passe presque toutes les siestes de mes cocos devant la machine à coudre à fabriquer des porte-bébés. Longue vie à notre collaboration et à notre passion pour le portage!
Nous nous retrouvons en 2009, déjà. Je veux commencer cette nouvelle année sous le signe de la simplicité, du temps précieux et du renouveau. Je veux recommencer à écrire, à prendre du tremps pour faire ce que j'aime sans négliger ceux que j'aime. Je veux laisser tomber l'inutile, le compliqué et le superflu. Je veux vivre bien, simplement.
C'est donc une main dans celle de mon chum, mes enfants dans les bras et un peid sur la pédale de la machine à coudre que je débute 2009. Je vous en souhaite une bonne, remplie de belles surprises, de rêves qui se réalisent et de projets qui vous tiennent à coeur. Je souhaite à toutes celles qui attendent la cigogne de la voir enfin venir cette année. Le bonheur que j'ai la chance de vivre, malgré les difficultés bien futiles en bout de ligne, devrait pouvoir être vécu par tous ceux qui le désirent.
16 janvier 2009
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