14 mars 2007

Gribouillis sur clavier

À l'école secondaire, dans les cours d'orientation en choix de carrière, je me dirigeais toujours vers ce que je croyais être mon rêve: le journalisme. Les tests correspondaient, j'étais supposément faite pour cet emploi. Puis, quand le temps est venu de véritablement choisir où je m'en allais dans la vie, j'ai changé de vocation, de rêve. Ma participation au comité de l'album de finissants en secondaire 4 et 5, ainsi que la semaine passée dans un camps d'été de graphisme m'ont fait découvrir une nouvelle passion: les arts graphiques. Je sais aujourd'hui que j'ai fait le bon choix.

Je n'ai en réalité jamais été faite pour être journaliste. Ça prend bien plus qu'une passion pour l'écriture et la capacité d'enligner 3 phrases potables pour être journaliste. Il faut être capable d'écrire sur commande, sous pression, avec un deadline souvent assez court. Et je sais très bien que je n'en suis pas capable. Je n'arrive pas à écrire sur mon blogue quand je manque d'inspiration, je me verrais bien mal être obligée de pondre un article sur un rien, pour le lendemain.

Je me répète souvent "je devrais écrire sur mon blogue ce soir". Je m'asseois devant mon écran, à la recherche de l'inspiration ou d'une révélation. Je pitonne, je jette sur le clavier mes pensées inintéressantes et désordonnées. Je me relis et j'efface tout. Je fais ça très souvent, trop souvent.

Bref, ce n'est pas parce que vous ne voyez pas de nouveau texte apparaître sur mon blogue que je ne suis pas ici, à pitonner. C'est seulement que j'utilise un peu plus la touche effacer que la touche publier.

Ce qui n'aurait pas été très bon pour ma carrière de journaliste d'ailleurs.

1 commentaire:

  1. Je me disais justement qu'il y avait longtemps qu'on ne t'avais pas lue! ;)

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