15 février 2005

Plan B

J'ai réussi à obtenir un rendez-vous rapide avec mon doc aujourd'hui, question de discuter des prochaines étapes. Je croyais simplement qu'on augmenterait la dose de départ des injections, pour ne pas avoir à en prendre pendant 8 jours. Mais non, il a décidé autre chose. Encore une nouvelle recette! Je me sens comme un rat de laboratoire sur lequel on essaie plein de trucs. Enfin... Ce cycle-ci, au lieu du Femara, je prends 200mg de Clomid du J3 au J7. Je prends ensuite mes injections de 140 iu de FSH, du J7 au J9 et j'ai mon écho dans une semaine, au J10. Clomid et FSH... Je peux juste dire une chose : Bonjour les bouffées de chaleur!!! Le Clomid n'a pas fonctionné sur moi quand je l'ai essayé tout seul au début de mes traitements. Je ne suis jamais allée à 200 mg, mais j'ose espérer que mes ovaires sont réveillés et qu'il réagiront au Clomid.

Je ne suis pas moins découragée... Je suis épuisée par tous les essais et erreurs. Je voudrais tellement avoir un traitement qui fonctionne, qui me fait ovuler mois après mois, où tout ce que nous aurions à faire c'est d'attraper le petit oeuf. Mais non! Au lieu de ça, à chaque fois que j'essaie un traitement, je ne suis même pas certaine d'ovuler! Alors on doit se forcer, se convaincre qu'on a des chances, même si elles sont minces. On va chercher au plus profond de nous-mêmes les dernières petites particules d'espoir et d'optimisme qu'il nous reste et on s'y accroche. Parce que si nous n'avions plus d'espoir, pourquoi est-ce qu'on ferait tout ça? C'est le principe même de l'infertilité, le paradoxe sur lequel on vit, la contradiction qui fait de nous des gens fragiles et forts à la fois : L'infertilité, c'est s'attendre au pire tout en espérant le meilleur.

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